Divorce / Séparation : les 5 meilleurs conseils

Le choc psychologique que provoque une séparation ou un divorce sont trop souvent minimisés. « Passe à autre chose » , « Il faut tourner la page », sont autant de conseils que la personne séparée reçoit de son entourage. En effet, tourner la page n’est pas si simple et la tristesse qui accompagne la séparation peut durer un moment. Pour surmonter cette épreuve, il faut du temps et un travail sur soi. Et le travail à faire est aussi important que l’on « subisse » la séparation ou que l’on soit « initiateur ».

Un divorce qui n’est pas accompagné d’un travail sur soi risque de provoquer un repli sur soi et un sentiment d’échec. Mais comment faire concrètement ?

Divorce

Conseil n°1 : Booster l’estime de soi, un travail nécessaire après une rupture

Si elle n’a pas été pleinement construite durant l’enfance, l’estime de soi s’effondre au moment du deuil amoureux. Pour la booster au moment d’un divorce, il faut mettre en place des contrepoids positifs :

Mon conseil de coach : tenir un carnet de bord de tout ce qu’on a fait de bien dans la journée, écrire les remarques bienveillantes des proches, les petits bonheurs quotidiens… Écrire minimum 3 éléments positifs par jour.

On peut aussi choisir de s’entourer de gens qui nous aiment et d’écarter les personnes néfastes. Enfin, il est possible de découvrir ou de renouer avec des bonheurs qui ne dépendent pas de l’autre, comme retourner au cours de danse, faire du footing avec des copines, ou sortir au cinéma… Ces exercices n’auront pas un effet durable tout de suite, mais à force de les pratiquer, l’estime de soi remontera.

Conseil n°2 : Un deuil d’une relation difficile à faire, mais nécessaire

Après un divorce, les chances d’un nouveau mariage réussi diminuent. Et c’est d’autant plus vrai chez les femmes que chez les hommes. Le deuil de la relation est difficile à faire. Suite à une expérience malheureuse, les sujets concernés sont plus prudents, ils prennent moins de risques dans leur relation et obtiennent, donc, moins de résultats.

Comprendre les étapes du deuil de la séparation

Le modèle est proposé pour la première fois par la psychiatre suisse Élisabeth Kübler-Ross dans son livre de 1969 « Les derniers instants de la vie », et est inspiré par ses travaux sur les patients en phase terminale d’une maladie.

Ces cinq étapes du deuil, que l’on peut transposer au deuil de la séparation, postule une série d’émotions ressenties :

  1. le déni (« Ce n’est pas possible, cela ne m’arrive pas à moi. »),
  2. la colère/peur « Pourquoi moi et pas une autre ? Ce n’est pas juste ! Pourquoi en suis-je arrivée là ? Qu’est-ce que j’ai fait ? »,
  3. le marchandage « Je ferai ce que tu veux, essayons de nouveau de recoller les morceaux. »,
  4. la dépression/tristesse « Je suis si triste, pourquoi se préoccuper de quoi que ce soit ? »,
  5. l’acceptation « Maintenant, je suis prête à passer à autre chose, finalement je peux construire la vie qui me plait vraiment.»

La réalité n’est évidemment pas si simple et linéaire, mais comprendre ces étapes est déjà un grand pas vers la transformation et l’acceptation.

Mon conseil de coach : répondez à la question : « à quelle étape de mon deuil en suis-je ? » « De quoi ai-je besoin pour améliorer cet état ? »

Vous pouvez écrire la réponse dans votre petit carnet.

Vous remarquerez que vous n’aurez pas les mêmes besoins en fonction de l’étape dans laquelle vous vous trouvez. A chaque étape, on trouvera des questions différentes à se poser, des mouvements de mieux-être à faire différents, des émotions différentes à gérer.

Conseil n°3 : L’étape de la colère, l’étape où certaines personnes restent coincées un moment

La colère peut revenir plusieurs fois, sur des sujets différents, lors de la séparation. Si vous n’êtes habituellement pas de nature colérique, cela peut être surprenant, et difficile à maîtriser. Faire du sport, aller courir est un des moyens pour évacuer la colère sur le moment. Pour l’évacuer plus durablement, on peut également pratiquer un mouvement de sophrologie dynamique, avec une intention d’évacuer la colère par un mouvement.

Mon conseil de Coach / Sophrologue : Écrivez ou dessinez sur 2 feuilles de papiers tout ce qui vous pèse sur le cœur, toute votre colère. Chiffonnez les 2 feuilles en boules. Tenez une boule de papier dans chaque main, et faire l’exercice de sophrologie suivant :

Debout, pieds parallèle, dos droit, tête droite, bras détendus le long du corps, yeux fermés.

Inspirez par la bouche. Bloquez la respiration. Faire des moulinets avec les bras, et jetez les boules de papiers, en imaginant jetez toute votre colère loin de vous. Reprenez une respiration nature. Toujours les yeux fermés, observez les sensations dans vos bras, dans votre corps.

A faire 3 fois de suite bras dans un sens, puis 3 fois bras dans l’autre sens. (la boule de papier va donc devant vous, ou derrière vous selon le sens de rotation du moulinet)

enfant en difficulté d'apprentissage à rennes

Chaque année, en France, plus de 100 000 couples se séparent. Comment vivent-ils ensuite? Hommes et femmes sont-ils égaux face au divorce ?

Chaque année, ils sont plus de 100 000 à passer devant le juge, pour grossir les rangs des «divorcés», qui vont devoir reconstruire une existence. Phénomène majeur de ces dernières années, qui révèle un profond changement des mentalités : le divorce s’est banalisé. L’intérêt des enfants est vu différemment : mieux vaut pour eux le traumatisme d’une séparation que le spectacle de parents qui se déchirent. Il faut donc apprendre à vivre après la séparation. Mais comment?

«Le divorce est autant une catastrophe financière qu’une épreuve psychologique», explique Patrick Festy, directeur de recherches de l’Ined, qui a étudié à la loupe le sort de 2 300 femmes divorcées. Toutes, sans exception, évoquent la baisse de leur niveau de vie: «J’ai recommencé à zéro», «Je n’y arrivais pas, je n’avais plus les moyens de sortir ni de recevoir». Les hommes sont deux fois moins nombreux que les femmes à subir une chute notable de leur niveau de vie. Parce que, souvent, celles-ci ne travaillent pas, parce que leurs ex-conjoints ne paient pas leur pension alimentaire, ou parce qu’elles quittent plus fréquemment que le mari leur ancien domicile.

Pour les femmes divorcées, le travail est le premier levier de la réintégration. Les réseaux de relations sont, aussi, déterminants. «Le travail fut ma bouée de secours. », commente Frédérique, 43 ans, cadre dans une banque et mère de deux enfants adolescents.

« Heureusement que j’avais de bonnes copines, et une bonne thérapeute, j’ai pu parler, être soutenue, sortir.» reconnaît de son côté Eléonore, 35 ans, sans enfants.

Le destin des séparés se joue selon quatre grands schémas

Dans la catégorie solitaires, les «isolés» s’enfoncent tristement dans l’esseulement, voire dans l’exclusion; au contraire, les «indépendants» découvrent, entre bonheur et angoisse, une nouvelle autonomie. Les «recomposés», espèce apparue dans les années 80 et aujourd’hui en pleine expansion, inventent des familles inédites, construites avec des pièces rapportées. Enfin, les «associés», catégorie mutante et minoritaire, se tiennent sur le fil entre l’union libre et le célibat, se considèrent comme des couples mais vivent séparément.

Clémence, l’a bien compris. Lorsque son mari est parti avec une femme de 28 ans, après vingt et un ans de mariage, lui laissant leurs deux enfants de 17 et 9 ans, elle a su qu’elle n’avait pas de temps à perdre. Après plusieurs mois d’abattement et de thérapie, elle s’est ressaisie, a repris des cours de danse, s’est inscrite dans des clubs de loisirs et, très vite, s’est recréé un cercle de copines. Ces «autonomes» apprécient d’être – enfin ! – maîtres de leur destin et de leurs choix quotidiens.

Conseil n°4 : Prendre soin de soi, de son sommeil

Chacun peut, à un moment ou un autre de sa séparation, manquer de sommeil.

Êtes-vous fatigué de passer des nuits blanches à ressasser les mots que vous a dit votre ex ? Vous n’arrivez plus à vous rendormir facilement ? Bref, vous manquez de sommeil alors qu’avant, vous dormiez facilement ?

Il est peut-être temps de penser à vous, et de prendre soin de vous !

Mon conseil de Coach / Sophrologue : Reprenez des activités qui vous plaisent, le sport, des activités culturelles… prenez soin de votre sommeil, et gérer vos émotions et vos tracas pour vous aider à vous détendre avant l’heure du coucher. (un audio de sophrologie peut-être rapide à écouter et très bénéfique !)


Conseil n°5 : Comment se faire accompagner pour (re)partir du bon pied

Chacun peut, à un moment ou un autre de sa vie, avoir besoin d’un coup de pouce pour aller de l’avant. Par exemple, après un divorce, une séparation, une rupture amoureuse. Alors comment se faire accompagner ? Il existe une multitude de professionnels.

Marie raconte : « J’ai divorcé. Je n’arrivais plus à sortir la tête de l’eau. Quand on est mal, on se recroqueville un peu sur soi, on devient taciturne et donc il faut trouver des soutiens, des amis mais pas que. À ce moment-là j’ai donc décidé d’aller voir une thérapeute. Maintenant, dès que j’ai un coup de moins bien, je la vois, et ça repart. C’est une manière de se prendre en main, de prendre soin de soi et de vivre. Cela m’a rendu optimiste. »

Pourquoi aller voir des professionnels ? Faut-il forcément traverser une zone de turbulence pour se faire accompagner ?

« Ce n’est pas la nature de l’épreuve que l’on traverse qui détermine si l’on doit ou non consulter, mais plutôt la manière dont on la ressent” explique la psychiatre et thérapeute familiale Sylvie Angel. Plus concrètement, une thérapie peut vous permettre :

– d’exprimer ce qui va ou ne va pas,

– d’obtenir un point de vue extérieur et donc de prendre du recul sur une situation ou encore,

– d’avoir un soutien pour mettre en place des solutions concrètes et efficaces pour vous sentir mieux.

Comment savoir quel accompagnement est fait pour moi ?

Ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver face aux multiples possibilités d’accompagnement.

Pour commencer, il ne faut pas hésiter à évoquer son divorce / sa séparation avec son médecin généraliste, qui vous connait très bien. C’est l’occasion de refaire un petit check up, et de parler avec confiance.

Ensuite, si nécessaire, vous pourrez consulter un ou plusieurs spécialistes, selon votre besoin. Voici quelques éléments pour vous permettre d’y voir plus clair et de trouver chaussure à votre pied.

  • Les psychologues cherchent à comprendre la cause du mal-être dans votre passé. Ils vont chercher à faire émerger des éléments inconscients via un questionnement précis. Leur but est de comprendre quels sont les événements qui ont déclenché les troubles, de comprendre les fonctionnements qui rendaient le lien intenable et qui vous a amené à vous séparer. Cette écoute de soi, profonde, basée sur la discussion, va amener vers des passerelles avec son histoire personnelle, son passé.
  • Les psychiatres sont des médecins. Tout comme les psychologues, ils proposent des entretiens thérapiques pour comprendre les causes du mal-être mais peuvent aussi prescrire des médicaments (antidépresseur, anxiolytique…). Ils délivrent une feuille de soins pour être remboursée par la sécurité sociale.
  • Les sophrologues s’occupent de l’amélioration du quotidien, la gestion des émotions, la visualisation d’objectifs futurs (exemple : retrouver un travail, retrouver compagnon). Ils ne vont pas vous questionner sur votre passé, votre vécu (sauf si de vous-même vous souhaitez en parler) mais vont chercher à vous amener vers un mieux-être dans le présent. Pour cela, ils utilisent des techniques comme la relaxation, la respiration, la visualisation. C’est une méthode psycho-corporelle. Ils vont vous apporter des outils concrets et vous permettre de mobiliser vos ressources pour gérer plus sereinement le quotidien. Cela est particulièrement pertinent si vous ressentez des émotions fortes, telle que la colère, l’énervement, la peur, ou la tristesse, et que vous avez besoin de prendre du recul, ou que vous souffrez de problème de sommeil.
  • Le coach en psychologie positive cherche à vous faire passer à l’action, pour amorcer un changement et vous transformer dans le futur. C’est un bon moyen pour tourner la page et arrêter de ruminer le passé, pour construire le bonheur, le succès et la facilité dans ce qu’il reste à vivre. Cela va au-delà de résoudre votre problème de dépassement du deuil de la séparation : cela vise à transformer votre vie en la faisant passer du stade de l’effort à celui de l’épanouissement. Le succès c’est de prendre sa juste place et de mettre sa singularité au service du monde que l’on veut créer. Avoir conscience de la beauté de notre unicité et apprendre à l’incarner avec confiance, conscience et puissance. Gagner en confiance et en estime de toi. Pour cela, on travaille sur vos forces, vos valeurs, pour comprendre ce que vous voulez dans votre vie future.
  • Le réflexologue, ou le praticien en réflexes archaïques va venir soutenir cette période de grand stress pour aider le corps à retrouver un équilibre. En effet, le stress accumulé par l’épreuve de la séparation va vous entraver dans votre raisonnement. Repasser par le corps est un bon moyen de retrouver l’équilibre, et de nettoyer le passé.

Bon à savoir : pour ces pratiques, la sécurité sociale ne prend pas en charge les frais. Cependant, certaines mutuelles peuvent rembourser partiellement ou intégralement le coût des séances. Renseignez-vous !

A noter ! Toutes ces thérapies sont complémentaires. Chaque personne pouvant être plus ou moins réceptif à l’une ou l’autre, voire une combinaison de plusieurs pratiques complémentaires. L’essentiel est de faire la démarche d’aller consulter pour se faire aider, si vous en ressentez le besoin.

Mon avis pour faire le bon choix pour vous

  1. Choisir quelqu’un de reconnu et certifié : Il existe des sites qui vous permettent d’avoir une vue claire sur les thérapeutes, les avis de leurs clients et leurs diplômes. www.resalib.com ou www.medoucine.com en sont des exemples.
  2. Faire confiance à votre intuition : Votre ressenti est essentiel à la fois pour le choix de la pratique, mais aussi pour celui de votre praticien. On vous conseille d’avoir un premier contact téléphonique pour vous faire une petite idée. Voici quelques questions que vous pouvez poser par exemple : Quelles sont ses méthodes de travail ? Combien de temps cela va-t-il durer ?

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